La pensée chinoise | ||
1.
La métamorphose et les transformations Dans
la pratique du Qi Gong Yang Sheng , tous les jours nous
tissons des sensations. En gardant l’idée des métamorphoses et
des transformations, nous n’allons pas contre, nous écoutons l’intérieur
de soi et nous acceptons les changements. Le temps nous métamorphose,
nous accumulons pour aller vers la sensation globale de soi et le retour
à l‘unité.
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2. L’intimité «
Je ne tiens plus compte de ce que peuvent dire les organes sensoriels.
C’est une impulsion plus profonde et plus évidente qui guide désormais
mes gestes. » Zhuangzi
chapitre
3 En Qi Gong, il ne faut pas imiter ni chercher la démonstration, la pratique est personnelle. La recherche de l’approche des sensations jusqu’à l’intime va permettre de mieux se connaître et d’agir sur soi.
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3.
Le « Jeûne de la volonté » En
qi gong, si la volonté dépasse
nos sensations nous ne suivons plus notre intimité. L’écoute de soi commence
par le vide et le repos. La pensée suivra notre souffle pour aller vers
une plus grande vitalité.
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4. Le non-agir "Wu Wei" 無為 « Le
monde est un vaste sacré. Il n’est pas quelque chose sur quoi l’on
agit. Ceux qui veulent lui imposer leur volonté le détruisent. Ceux
qui veulent s’en saisir le perdent. » Laozi Dao de Jing La volonté est
destructive du sacré et la saisie est vaine. La volonté détruit ou
souille le sacré, c'est-à-dire ce qui fait le monde c’est à dire
l’unité. Les raisons résident dans la partialité fondamentale ainsi
que dans l’abstraction de « l’agir »volontaire. Agir «en
vue de » consiste à privilégier un aspect plutôt qu’un autre.
Alexis Lavis |
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ALEXIS LAVIS Paroles de SAGES CHINOIS SEUIL |
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Pierre Gaggia© mars 2017 |
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