La recherche de la facilité dans les arts corporels chinois |
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«
Ce que nous
faisons bien ne nous semble pas difficile. Nous pouvons même aller
jusqu’à affirmer que tout mouvement que nous trouvons difficile
n’est pas exécuté correctement »
Moshe
Feldenkrais
Dans les arts corporels
chinois pour trouver cette facilité, nous nous basons sur divers
domaines de sensations : 1.
Sensations agréables et subtiles
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1.
Sensations agréables et subtiles « En
contrôlant sa respiration, on arrive notamment à une prise de
conscience à une visualisation des mouvements corporels, permettant précisément
d’appréhender le Qi (subtil) qui les rends possible » |
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2.
Sensations des muscles « Les
muscles externes sont ceux qui permettent la réalisation de
modifications rapides dans la direction des mouvements. Lorsque l’on
utilise correctement le réflexe postural et le transport dans une
quelconque position, en plus des positions
assises et debout, la musculature dynamique demeure disponible
pour s’adapter sans
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3. Sensations
de l’espace grâce à la peau et aux extrémités «
Il s’agit d’obtenir une image intégrale du corps, nécessaire à
l’expression propre, et à la propre délimitation dans l’espace.
S’il n’y a pas une grande clarté à ce sujet, il ne sera pas
possible d’obtenir l’attitude adéquate, tant en relation avec soi même
qu’avec l’espace extérieur »
Gerda
Alexander
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Dans
l’entraînement du Qi Gong, au départ, nous devons séparer ces
sensations pour pouvoir les associer par la suite. Pour la facilité des
mouvements, nous réunissons toutes les sensations que nous ajustons
avec harmonie. « Si la vitalité déborde, c’est le malheur. Quand le cœur active les souffles, c’est la violence. La puissance fait vieillir. Cela c’est s’opposer à la voie, s’opposer à la voie c’est bientôt périr » Lao Tseu chapitre 55
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