jkjkl Réflexions sur les gestes et l'apprentissage |
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Le
nouveau livre de Jean-François Billeter « un
paradigme » éditions Allia est une réflexion sur le corps et
la pensée dans l’action
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Le
commencement du geste : l’intention Réflexions
de J-F Billeter sur l’intention «
Je m’aperçois que l’intention et l’exécution ne sont pas séparées :
l’intention est déjà une exécution, l’exécution est de part en
part portée par l’intention » page
14 « L’intention
n’est donc pas seulement une cause qui précède le geste, «
Ce que je note, c’est que j’éprouve à certains moments un sentiment de liberté... En
Qi Gong et dans toutes les activités humaines, l’intention (Yi)
est la source des gestes.
De cette intention, vont découler un ensemble de sensations.
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De
l’apprentissage à l’intégration Réflexions
de J-F Billeter sur l’apprentissage « Je
suis frappé par la noblesse de celui qui apprend, au moment où il est
entièrement rassemblé dans l’attention qu’il porte à l’activité
du corps et au geste qui va naître ou à la compréhension qui va se
faire jour. Cette noblesse est la même à tous les stades de
l’apprentissage. Apprendre et penser sont d’ailleurs une seule et même
chose, de sorte qu’il est faux de considérer l’apprentissage comme
inférieur à la maîtrise. Il y a certes une différence entre une
activité encore maladroite et une activité supérieurement
intégrée. Mais l’acte par lequel quelqu’un pense ou apprend a toujours la même valeur, à quelque niveau qu’il se situe
et quel que soit l’âge. » page
101 « Quand je m’efforce d’accorder mes mouvements pour produire un geste, je suis dans un régime, celui du travail d’intégration ; quand le geste se forme et se produit de lui-même, je suis dans un autre, celui de la puissance d’agir. Cette formulation fait mieux comprendre la loi de l’intégration et le rôle qu’elle joue dans nos apprentissages qui sont, pour l’essentiel, des successions de passages d’un régime inférieur à un régime supérieur. Elle nous apprend à nous livrer aux efforts du travail d’intégration quand il le faut, et à laisser le corps prendre le relais quand le moment est venu. » page 57 L’apprentissage
est une découverte. L’approche des arts chinois demande d’adhérer
à une certaine vision de l’homme et de l’univers. Les gestes du Qi
Gong et des arts internes chinois ont des significations et des buts qui
ne sont pas reliés à des mouvements de la vie quotidienne. |
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Aptitude
à laisser agir le corps Réflexions de J-F Billeter sur l’hypnose
« Elle est la forme
d’activité dans laquelle la conscience veille
tout en laissant « L’étude
de l’hypnose m’a convaincu qu’il
se produit plus de choses dans le corps En
s’entraînant au Qi Gong, on s’aperçoit qu’il faut écouter le
corps, aller dans Exemple
pour le Qi Gong Yang Sheng :
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La
puissance agissante Réflexions
de J-F Billeter sur la puissance agissante « Chaque
geste, même le plus simple (ouvrir une porte), est une puissance
agissante. Nous la sentons au moment de l’exécution du geste, nous la
sentons même quand nous pensons au geste puisque y penser, c’est ébaucher en nous –mêmes.
Tous les gestes En
Qi Gong, au fur à mesure de l’intégration des gestes nous ressentons
une certaine puissance.
Cette puissance ne va pas naître de la force musculaire brute mais de
la sensation de réaliser une action réelle en l’imaginant ( la boucle du comme si) et
en ressentant les forces essentielles( porter,
toucher, tirer, compresser, rouler,
ouvrir, fermer…etc.), cela donnera
la sensation de la puissance agissante.
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Conclusion Les
petits extraits du livre de J-F Billeter nous révèlent cette
grande simplicité de la création des gestes et des mouvements. Le
plaisir existe à tous les stades de l’apprentissage à la puissance
agissante. Cette idée d’intégration dans la globalité est la base
théorique du Qi Gong et des arts internes chinois.
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Article de Pierre Gaggia et Jean-Michel Dziawa © Février 2013 Photographies Isabelle Delporte |
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Livres de J-F Billeter
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